À table !

Publié le par pierre saladin

    Après deux mois d’acclimatation sur le sol Mexicain voici le moment pour moi de vous donner un petit aperçu des surprises ( et il y en a ), sur les différences de mode de vie qu’ont les Mexicains par rapport à nous, étudiants français. Tout d’abord mettons le doigt sur l’alimentation. Ici c’est simple, on mange à  n’importe quelle heure du jour et de la nuit, on ne remarque pas où très peu les marques de notre traditionnel cycle :


- > Petit déjeuner -> Déjeuner -> Diner. 41Mexique.jpg

 

 

Où que l’on aille et à tout heure on peut voir déambuler dans les rues ces marchands chevauchant leur cuisine ambulante : sorte de tricycle équipé, accompagné très souvent d’un système Hifi défiant le niveau sonore des bars «underground» Bordelais, permettant de dévoiler à la population (15 patés de maison à la fois) leurs produits régulièrement composés des traditionnels «Tacos» et autres Patates douces en règle générale très chargés en huile et en piment (mais pas moins délicieux). À noter que ce spectacle n’est  pas forcément appétissant quand il est 8h du matin, mais toujours impressionnant.

 

 

 

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Paradoxalement beaucoup de restaurants ferment leurs portes sur les coups de 22H00, il reste alors les épiceries (souvent sous les enseignes OXXO), ouvertes quand à elles 24h sur 24h et ici, surprise supplémentaire, il semblerait que l’on organise les rayons afin d’introduire un maximum de variété de chips et de sodas, les produits de première nécessité dont l’eau (qui prend vraiment le sens de première nécessité quand on sait qu’ici au Mexique boire l’eau du robinet et absolument déconseillé) sont situés quand à eux au fond du magasin.

 

 

 

 Plus sérieusement, les variétés culinaires sont nombreuses au Mexique, suivant l’endroit où l’on se trouve. Même si le «Tacos» en est le plat emblématique, en se rendant comme je l’ai fait sur la côte pacifique du côté de Puerto Escondido (mondialement connu dans l’univers du surf) on déguste les meilleurs poissons qui soient.

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Pour être certain du «contrôle qualité» pourquoi ne pas se rendre sur le bateau de Señor Mauricio aux aurores, partir pour 3h de pêche au milieu des tortues et des dauphins, rentrer charger de deux thons représentant 2kg de viande chacun, se rendre dans le restaurant des pêcheurs donnant sur la plage, demander de nous les préparer et de les déguster avec une Corona fraiche en sa compagnie et celle de son fils. C’est ça aussi le Mexique. P1150408

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