Mais que fait Superman ?...

Aujourd’hui dans le journal local de Puebla, le lieux où je réside actuellement, on peut apercevoir sur les gros titres une nouvelle des plus inquiétante: a la manière du dénouement d’un traditionnel «comics», 8 portraits de personnes du types «passer par la case prison» figurent en tête de ligne. Le titre? «Cette nuits, ces 8 détenus dangereusement connus pour meurtres et enlèvements se sont échappés du centre carcéral de San Pedro Cholula (une distance approximative de 2km de ma résidence)».
Étudions un peu ce fait rassurant. Je n’ai pas attendu très longtemps avant de demander à des résidents se qu'il s’était réellement passé cette nuit là. On obtient différente version, mais il y en a une qui revient particulièrement fréquemment et qui n’est pas celle que je préfère.
La version officielle révèle que les détenus se sont échappés en creusant un trou dans la paroi d’une des cellules donnant sur la rue. Nous somme ici littéralement plongé dans un scénario «classique» façon «Dalton» tentant une fois de plus à déjouer les plan de ce très patient Lucky Luck.
J’apprendrai la version officieuse et certainement la bonne que plusieurs jours plus tard. En lisant sur les sourires un peu crispés de mes interlocuteurs il est clairement dit que lorsque l’on fait une comparaison très simple en  observant la taille du trou dans le mur (photo ci dessous) , et le gabarit imposant de ces 8 malfrats, que soit le contorsionnisme est un art très pratiqué chez les bandits Mexicains, où alors que l’argent à largement solutionné le problème de  : «La sortie, c’est par où?» . C’est aussi ça le Mexique.