Mexico City : Poser le pied sur une des plus grandes agglomérations mondiale.

Publié le par pierre saladin

 

Vendredi 23 septembre, 18H30, après un peu plus de 10h30 de vol au départ de la capitale Française, l'avion s'aligne enfin en direction de la piste de l'aéroport international de Mexico Juarez. Encore à plusieurs centaines de mètres d'altitude, je ne peux m'empêcher de constater la démesure d'une urbanisation étendue à perte de vue. On  comprend ici le statut de plus grande agglomération mondiale. En se chamaillant la première place du podium avec Tokyo ou encore Sao Paulo, Mexico City compte près de 20 millions d'habitants (1/3 de la population française !!!). Au delà de ces immeubles et de cette brume urbaine, on parvient à apercevoir  la ceinture de montagne entourant la capitale. 

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 L'avion se pose, et l'arrivée sur "le plancher des vaches" ne prend pas tout son sens quand nous apprenons que nous sommes ici à plus de 2200 mètres d'altitude, l'équivalent chez nous de la hauteur d'une station de ski. Je pose enfin le pied sur la terre ferme, le retrait de mes bagages ainsi que les formalités douanières étant derrière moi, je m'approche vers la sortie, chargé, fatigué, il est 2H du matin à Paris.

Le bus officiel de l'aéroport me ramenant en centre ville, où je serai logé chez des amis, étant au terminal opposé, j'exécute alors un sprint improvisé et là, première indication ne figurant sur aucun guide:

Avis au fumeurs, un sprint, chargé de plusieurs kilos de bagages à 2200 mètres d'altitude vous ramènera à vos pires souvenirs de séances d'EPS option ENDURANCE. Etant parvenu à agripper ce bus je m'engage dans un trajet d'une trentaine de minutes. Les yeux se lèvent pour tenter d'apercevoir le sommet des building, le coeur s'emballe quand les voitures déboitent de telle manière que le mot "anarchique" devient un adjectif atténuant la situation actuelle: 

Ici enclencher son clignotant ne symbolise pas nécessairement la volonté de signaler un dépassement mais il peut également signifier le fait que vous pouvez LE dépasser, à vous de choisir et ¡ suerte !* comme on dit par ici.          

Me voici arrivé au terme de ce premier périple, sans avoir réellement eu le temps de pouvoir exploiter mes connaissances acquises en cours d'espagnol, je me laisse alors plonger dans un sommeil  "mexicain" profond.  

 

*bonne chance

 

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